La Vie différente | José Carlos Llop

JOSÉ CARLOS LLOP
La Vie différente
Titre original : La vida distinta
Traduit de l’espagnol par Jean-Marie Saint-Lu
88 pages / 14 € / Format 13 x 20 cm / ISBN 979-10-95434-03-0
Paru le 8 novembre 2016
_

〈 Extrait 〉

« Si certains trouvent dans les objets leur talisman,
mon talisman à moi ce sont ces lieux où j’ai été heureux
d’une façon inconnue et que je n’attendais pas :
leur atmosphère me parle de celui que je suis et de celui que je fus
à l’instant où ils se retrouvent face à face
et où tout cadre et s’explique avec une clarté différente. »
_
« En un certain sens, cette « vie différente » de l’écrivain majorquin ne l’est pas tant que cela, car y apparaissent de nombreux motifs souvent présents dans ses livres : les généalogies, les lectures, les voyages, les épiphanies quotidiennes et aussi la langue superficiellement simple de toutes ses œuvres. […] Dans leur double circulation — de la littérature à la vie, et de la seconde à la première —, ses poèmes confirment l’un de ses principaux thèmes : l’absence de frontière entre les deux. La poésie de José Carlos Llop met en évidence l’incapacité à concevoir une vie qui n’a pas été influencée par les lectures qui en ont traversé le cours et à imaginer ces lectures sans la biographie qui les a transformées. »
Patricio Pron, écrivain
_
« Dans la poétique de José Carlos Llop, l’amour et l’écriture sont de forces égales en terme de révélation, en ce qu’ils montrent quelque chose de différent de ce qui est déjà connu, en ce qu’ils dévoilent ce qui était déjà là comme vérité, même sans être dit, et qui est l’essence même de la création, sa fondation. Et cela est exprimé dans les poèmes de José Carlos Llop sans le recours à un langage difficile, mais avec des mots et une syntaxe simples, presque sur le ton confiant d’une conversation. Et si la mémoire revient souvent dans ces poèmes — Proust n’y apparaît pas par hasard — , elle ne se teinte jamais de nostalgie, et les souvenirs n’évoquent pas tant ce qui a été perdu que ce qui est vivant, dans le présent. »
El Cultural
_
De Majorque à Bordeaux « Plus que des poèmes, ce sont des échappées belles, guidées par l’esprit d’escalier et l’érudition de l’auteur. »
Olivier Mony, Sud Ouest dimanche De Majorque à Bordeaux lire l’article
_
« Né à Palma de Majorque, José Carlos Llop, l’un des meilleurs écrivains espagnols, est aussi un poète francophile. Il se sent comme un poisson dans l’eau entre le Flore et la Closerie, cite Vincent Delerm et la nouvelle vague, ne jure que par la prose de Bernard Frank et la silhouette nue de Maria Schneider, se souvient de Françoise Hardy et de Roland Barthes, tient que Bordeaux est l’autre capitale de la France et ne visite jamais Paris sans se promener au Luxembourg et au Palais-Royal. Ce journal de bord en vers est une magnifique et précieuse défense et illustration du vivre-ensemble à l’européenne. »
Didier Jacob, L’Obs du 24 novembre 2016
_
« … je n’aime pas la nostalgie. Mais la vie est une succession de pertes. Une manière d’éviter de perdre complètement, c’est d’écrire. »
José Carlos Llop
_
Une belle idée de la librairie des éditeurs associés qui fut installée depuis février 2017 en lieu et place de la mythique librairie José Corti face au Jardin du Luxembourg et qui a fermé ses portes (la librairie, pas le jardin) en 2021. Un cadeau « magnifique » et un grand « coup sentimental » pour José Carlos Llop : elle fut la première librairie qu’il visita lors de son premier séjour parisien.