Comment ne pas tuer une araignée | Alex Epstein

ALEX EPSTEIN
Comment ne pas tuer une araignée
Titre original : קיצורי†דרך†הביתה
Traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech
136 pages / 17 € / Format 13 x 20 cm / ISBN 979-10-95434-04-7
La traduction de ce livre a bénéficié du soutien de The Institut for Translation of Hebrew Literature (Israël) et de l’ambassade d’Israël (Paris)
Paru le 21 février 2017
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〈 Le livre 〉
Les énigmatiques histoires d’Alex Epstein sont de petits poèmes en prose, parfois d’une seule ligne, souvent de moins d’une page. 87 fictions ironiques et philosophiques à la fois, qui peuvent se lire d’un trait ou bien se savourer à petites gorgées. Drôles de paraboles mêlant fréquemment l’histoire à l’imaginaire, elles explorent des thèmes liés aux anges, au mysticisme, à la mythologie, aux livres, à différents voyages, à la géographie, aux animaux mystérieux… Leur brièveté, qui a pour effet d’obliger le lecteur à concentrer son attention, lui fait aussi prendre conscience de tout ce qui peut être dit en si peu d’espace.
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〈 Extrait 〉
Comment ne pas tuer une araignée 
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〈 À propos 〉
« Dear everybody, you must read Alex Epstein, an Israeli writer. Today, I fell in love with his very short stories. »
Sherman Alexie écrivain (USA)
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« Les textes d’Alex Epstein font fidèlement écho, et d’une façon vraiment originale, à la grande tradition de la littérature mondiale, comme si la tension entre le classique et l’inspiration improvisée créait, dans l’esprit du lecteur, l’équivalent littéraire d’un croisement entre Mozart et Miles Davis ».
Etgar Keret écrivain (Israël)
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« Un poète américain a un terme pour une écriture comme celle-là : nénuphars. C’est-à-dire fragments dont le volume augmente. Les nénuphars sont comme ces moments qui, pendant une lecture, provoquent des variations sonores de la part du public. Ces histoires, bien sûr, sont plus que cela. Elles ont une étrange sorte d’intégrité, une intention qui rend difficile de comprendre et d’expliquer comment ou pourquoi cela fonctionne. Chaque histoire ressemble à un manège qui accélère, qui virevolte et revient à son point de départ. Vous partez pour un tour et si cela ressemble au parc d’attractions que je suis en train de décrire, c’est voulu. Ces histoires sont du divertissement ».
James Flaherty écrivain (USA)
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« — Dis donc, c’est quoi ce bouquin ? C’est un bouquin de poèmes ? Ah ben non, même pas : ça ne rime pas.
— Merveilleux. Tu sors tout droit de 1830, toi, non ? Gaspard de la nuit, tu connais ? Mallarmé ? Apollinaire ? La poésie en prose ? Non ?
— Excuse-moi, mais, pour moi, la poésie, ça doit marcher sur ses pieds et titiller les esgourdes avec sa musicalité. Mon côté réac, ça.
— Bref. De toute façon, « Comment ne pas tuer une araignée », d’Alex Epstein, c’est tout autant de la poésie qu’une compilation de romans lyophilisés.
— Pardon ?
— De romans lyophilisés. Des romans résumés en quelques phrases auxquels il suffit de rajouter quelques centilitres d’imagination du lecteur pour en faire un roman.
— Un peu comme les nouvelles d’Etgar Keret, quoi.
— Encore plus court que Keret, qui admire beaucoup Epstein, au passage. Mais les courts textes d’Epstein appartiennent tout autant à cette culture du bizarre, de l’étrange et du décalé que les nouvelles de « Crise d’asthme » de Keret, c’est vrai.
— Il doit y avoir une école du récit court et étrange, en Israël,
c’est pas possible !  Bon, tu donnes un exemple ?
— « Nous avons trouvé dans une librairie d’occasion un vieux livre dans notre langue. Ici, dans toutes les petites villes, il pleuviote sans arrêt. Le technicien de la machine à remonter le temps a appelé pour dire qu’il serait en retard. Notre vie continue. » (Raccourcis vers la maison, p.51.) Ou encore : « Deux ans de blocage d’écriture. La chambre vide est pleine de piles de livres. Sur la vitre poussiéreuse de la fenêtre, il est écrit : « sans titre.doc » (Je reviens tout de suite, p.105.)
— C’est court. Mais c’est beau.
— Tu vois que tu aimes la poésie en prose, finalement.
— Passe-moi le bouquin, que je te confirme ça.
— Ne me l’abîme pas, les éditions Do ont vraiment fabriqué un bel écrin à la hauteur du texte qu’il contient. Ça se respecte, la beauté.
— Hé ! Pour qui tu me prends ? 
— Pour quelqu’un qui n’a jamais lu Gaspard de la nuit, patate. » 
Igor Kovaltchouk libraire
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« Un ensemble de 87 textes qui ont parfois une ligne, parfois une page, mais guère plus. Des micro-nouvelles, des poèmes en prose ? Peu importe. C’est drôle et poétique et philosophique et un brin mystique, mais à la façon d’un clown. À lire. »
Francesco Pittau
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« J’ai fini Comment ne pas tuer une araignée d’Alex Epstein. En fait je l’ai ouvert ce matin et pas reposé jusqu’à ce qu’il soit fini ! c’est vraiment excellent. Ce sont des petits textes qui parfois se répondent. Des pensées, des bouts d’histoire, des anecdotes. En tout cas je vous le conseille ! »
livraddict.com
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