« La mémoire du libraire, si longue, si lente à s’établir, requiert paradoxalement une application immédiate : à l’heure où les réseaux sociaux permettent la fabrication d’amis instantanés, le libraire doit savoir conseiller un livre à même de devenir le fidèle compagnon d’une vie. Le reproche qu’on pourrait faire au libraire tient au fait qu’il n’est pas en mesure de vendre avec ses livres le temps nécessaire à leur lecture. »
Vincent Puente, Le Corps des libraires, éditions La Bibliothèque
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Depuis 1981, le prix du livre est unique en France, donc le même partout. Pour cette raison, et beaucoup d’autres, lectrices et lecteurs sont encouragés à s’adresser aux librairies pour trouver les livres des éditions do. S’ils ne s’y trouvaient pas, la librairie peut se faire un plaisir de les commander et cela ne doit pas prendre beaucoup de temps. Si ce n’était pas un plaisir pour la librairie, lectrices et lecteurs peuvent alors écrire aux éditions do qui trouveraient certainement un moyen de les satisfaire.
Si les lectrices et les lecteurs sont aussi libraires en France et en Belgique, ils voudront bien se faire le plaisir de commander les livres des éditions doà Pollen, qui en assure la distribution et fera le nécessaire pour que ces livres trouvent le chemin de leurs librairies et cela ne doit pas prendre beaucoup de temps non plus. S’ils sont en Suisse, à Servidis et au Canada, à Dimedia. Pour information à l’attention des professionnels et des professionnelles, les éditions do sont diffusées par une équipe de représentantes et de représentants du CED/CEDIF.
Pour les lectrices et les lecteurs ailleurs en France, en Suisse, en Belgique, au Canada et dans le monde qui auraient quelques difficultés à trouver les livres, il leur faudrait alors visiter la boutique des éditions do, qui trouveront immédiatement (si tout se passe bien) le moyen de les satisfaire.
Merci pour l’intérêt que chacun portera à ces livres, en espérant que chacun trouvera le temps nécessaire à leur lecture et que personne n’aura rien à reprocher à son libraire (qui peut aussi devenir le fidèle compagnon d’une vie).
Merci également aux lectrices et lecteurs attentives et attentifs de ce site, qui n’hésitent pas à faire part de coquilles repérées ici et là. Si plusieurs sont de notre responsabilité — il faut en convenir — il convient malgré tout aussi de dénoncer ce satané correcteur orthographique qui modifie parfois les mots à son gré. Si nous manquons de vigilance — et nous en manquons, évidemment, convenons-en — de nouveaux mots s’installent, qui modifient singulièrement le sens de nos phrases. Il doit certainement être possible de supprimer ce satané correcteur, mais il convient de le reconnaître, nous ignorons comment cela peut se faire.
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Les éditions do & les textes
Il est possible de nous soumettre des projets (même s’il convient de considérer que la taille de la maison ne lui permet pas de publier beaucoup et que ce dont a surtout besoin une maison d’édition est d’abord de lectrices et de lecteurs, ne l’oublions pas ; faites connaissance avec la maison avant de lui envoyer un texte — un petit conseil en passant : ne commencez pas par dire que vous n’avez jamais lu un livre de la maison, malgré toutes sortes de bonnes raisons qui n’en seront pas pour l’éditeur à qui vous l’avouez ; prenez un instant pour imaginer (ou, malheur, vous souvenir…) que vous rencontrez un employeur auquel vous commencez par dire que vous ne savez absolument pas ce que fait son entreprise — et imaginez un autre instant vos chances d’obtenir cet emploi),
qu’ils soient des textes écrits directement en français
(Méditez cette remarque de l’éditrice Virginie Symaniec, des éditions du Ver à soie : « Roland Barthes disait qu’on reconnaît le stéréotype à son caractère somnifère. J’acquiesce, et à mon humble avis, il en va de même avec la graphomanie.»)
ou des projets de traduction
(dont, faut-il le rappeler, il convient de savoir au moins, avant toute chose, si les droits de traduction sont disponibles).
Nous vous serions très reconnaissant de les envoyer par courrier : éditions do 55 rue Blanchard-Latour 33000 Bordeaux. De même que nous ne publions pas nos textes en format numérique, nous ne lisons pas sur écran. Nous ne lirons donc pas les textes envoyés par messagerie. Ceci est pour le bien de toutes et de tous. Les quelques tentatives que nous avons faites tendent à prouver que non seulement nos yeux en pâtissent, mais le texte aussi. Considérons (et cet exemple n’engage que nous mais il a certains fondements trop longs à développer ici) qu’envoyer un texte imprimé à une maison d’édition, surtout si cela a un coût, est du même ordre que payer sa séance de psychanalyse en espèces.
Bien sûr, nous ne sommes pas en mesure de répondre individuellement à chacune des propositions que nous recevons, aussi sans réponse de notre part après un délai de trois mois, il faut envisager que votre proposition ne nous convenait pas (comme nous ne sommes pas à une contradiction près, il nous est cependant arrivé de répondre au-delà de cette période… et parfois (pour nous aussi) il était trop tard). Les éditions do ne sont pas responsables des manuscrits qui leur sont envoyés et ceux non retenus ne sont pas conservés dans nos archives ni retournés à l’expéditrice ou à l’expéditeur.
Un autre petit conseil (qui n’engage que nous) : commencez votre courrier par Monsieur ou Cher Monsieur. Il est même possible d’aller jusqu’à Cher Olivier Desmettre. Cela montrera que vous avez parcouru ces pages. Un courrier qui commence par Madame, Monsieur, non qu’il soit désagréable de penser que l’on puisse être l’un et l’autre, commence malgré tout avec un certain retard, qu’il ne sera pas forcément facile de remonter ensuite.
Surtout si le texte que vous envoyez est l’intégralité des 250 pages ou, dans le cas d’une traduction par exemple, le résumé d’une histoire de plus de 350 pages qui sent sa construction romanesque à plein nez. Il faut désormais les laisser aux scénaristes de séries. Ils le font très bien. Cela vous tient en haleine. Pendant au moins huit saisons. Parfois davantage encore. Au cours desquelles d’ailleurs vous ne lisez plus. On dira même ensuite que c’est poignant et jubilatoire. Mais inutile d’en faire un roman (même si le nombre de romans poignants et jubilatoires est en croissance exponentielle de nos jours dans certaines maisons d’édition qui elles font fortune).
Dans Le Guide du « rien » et autres histoires, de Jaroslav Hašek, recueil de nouvelles traduit du tchèque par Michel Chasteau et publié en 2024 par les éditions La Baconnière, il y a cette histoire savoureuse qui a pour titre « Une bourse d’Etat pour les écrivains ».
Elle évoque cet écrivain, du nom de Karel Jarolimek, qui « employait le meilleur de son talent à soigner les dialogues lorsqu’il était payé à la ligne. Il pouvait écrire sans sourciller :
“Il savait bien qu’il finirait par dire oui. N’êtes-vous pas de cet avis ?
— Non
— Pourquoi
— Parce que.
— Parce que quoi, Emilia ?” »
Le même pouvait aussi écrire ce dialogue, payées 5 halers la ligne :
« Oscar ?
— Quoi ?
— Tu ne sais pas ?
— Mais non, Olga !
— En voilà assez, Oscar ! »
Le dialogue est un exercice redoutable dans une fiction. Même si les lignes qui précèdent prêtent à sourire, dans de nombreux textes les échanges entre les personnages ne sont pas loin de leur ressembler. Alors il est sans doute profitable de méditer ces lignes du grand écrivain tchèque, et de relire son manuscrit avant de l’envoyer à une maison d’édition. Et même, pourquoi pas, de lire les remarquables nouvelles satiriques, réunies dans ce formidable recueil.
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« Pourquoi un éditeur refuse-t-il un certain livre ? Parce qu’il se rend compte que le publier serait comme introduire un mauvais personnage dans un roman, une figure qui risque de déséquilibrer l’ensemble ou de le dénaturer. »
Roberto Calasso, traduit de l’italien par Isabella Checcaglini
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Une petite note à l’attention des traductrices et des traducteurs (qui fort aimablement proposent leur candidature aux éditions do).
Vous l’avez sans doute compris à la lecture des informations contenues sur ce site, les éditions do ne sont pas une multinationale. Elles ne publient que peu. Il est donc plutôt rare qu’elles soient à la recherche d’une traductrice ou d’un traducteur seulement. Par contre, si vous êtes une traductrice ou un traducteur, vous avez un avantage sur les éditions do : vous lisez des textes dans une ou plusieurs langues, autres que le français, et il vous arrive même de trouver certains de ces textes formidables. Au point de penser qu’un texte formidable doit être traduit en français (par vous, si possible, il va sans dire) afin de trouver un grand nombre de lectrices et de lecteurs (formidables, si possible, il va sans dire). Bien sûr, vous pensez qu’un texte formidable que vous traduirez en français doit trouver un éditeur formidable. Bien sûr, vous pensez, qui connaissez le catalogue d’un certain nombre d’éditeurs formidables, que ce texte formidable que vous traduirez en français trouvera davantage sa place chez celui-ci (quoi que formidable) que chez celui-là (formidable quoi que). Alors à ce moment-là, et à ce moment-là seulement, si vous pensez que celui-ci peut être les éditions do, vous pouvez sans tarder envoyer une présentation de ce texte formidable que vous aimeriez traduire en français. Plutôt qu’une simple et fort aimable candidature (toute formidable soit-elle, il faut le dire).
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Voici enfin un message envoyé à un auteur (mais cela vaut aussi pour une une autrice, un traducteur ou une traductrice) qui nous avait adressé un texte et auquel il nous a semblé important de répondre (ce que, avouons-le, nous ne faisons pas à chaque fois, mais nous essayons de faire des progrès) :
« Je vous remercie pour l’envoi de ce texte. Un conseil cependant, dont vous ferez l’usage que vous voudrez (c’est à ça que servent les conseils) : n’adressez pas votre courriel à trente éditeurs à la fois, en plus sans masquer le fait que vous l’avez envoyé à trente éditeurs à la fois. Trente n’est pas un nombre gênant en lui-même, cela vaut aussi pour vingt-neuf ou trente-et-un. Et je peux comprendre que vous ayez envie que votre texte soit publié. Seulement je ne peux croire que ces trente éditeurs publient tous les mêmes textes. Les éditeurs, comme les auteurs, ont besoin de sentir qu’on les aime. Ils ont besoin de savoir que vous, auteur, vous leur avez envoyé votre texte parce que vous connaissez leur travail, peut-être même parce que vous avez lu des textes qu’ils ont publiés, et peut-être même parce que vous avez aimé ces textes. Voilà donc, ce qui précède est mon conseil. J’ai lu il y a très récemment un article sur l’absence de réponse des éditeurs à l’envoi des manuscrits. Et je me suis dit que j’essaierai de faire des progrès. Très cordialement, les éditions do. »
Sinon les éditions do recevront vos manuscrits avec intérêt. Il pourrait même leur arriver de les publier.
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Les éditions do et les marque-pages
Chères collectionneuses et chers collectionneurs de marque-pages, les éditionss do ont une maison d’édition qui, quand elle imprime ses livres, fait aussi imprimer des marque-pages (elle ne fait pas cela depuis sa création, raison pour laquelle il n’y a pas de marque-pages associés aux premiers livres). En tant que maison d’édition, elle a pour ambition de vendre des livres, pas des marque-pages. Elle n’a pas non plus pour vocation d’envoyer des marque-pages aux collectionneuses et aux collectionneurs. Par contre, elle joint avec grand plaisir quelques marque-pages à chaque commande de livre(s) passée sur son site.
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Les éditions do, les lectrices & les lecteurs
Si vous souhaitez être tenu informé ou informée de nos parutions, merci de nous envoyer un mail à cette adresse : contact@editionsdo.fr
Par exemple (ce n’est qu’un exemple, qui convient surtout si vous êtes une femme ou si vous êtes un homme, sinon les variantes peuvent être nombreuses) vous pouvez écrire :
Chères éditions do,
Je vous remercie de me tenir informé de vos parutions.
Je vous remercie de me tenir informée de vos parutions.
Cordialement
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