Joanna Walsh est doctorante à l’université d’East Anglia, à Norwich, en Angleterre, où elle poursuit une recherche sur les possibilités du récit numérique, elle a été lauréate en 2017 d’une bourse (Creative Non Fiction) de la fondation britannique Arts Foundation (Fellowship for Literature).
Son premier recueil de nouvelles, Fractals, a été publié en 2013 par 3:am Press. Hotel, où se mêlent souvenirs et réflexions autobiographiques sur les hôtels, est ensuite paru en 2015 chez Bloomsbury Academic, année où ont été aussi publiés Grow a pair: 9 ½ Fairytales about sex (Readux Books) et Vertigo (And Other Stories), son premier livre à être traduit en français. Son plus récent recueil, Worlds from the Word’s End, date de 2017 (And Other Stories).
Joanna Walsh a également publié Seed, une novella écrite sous la forme d’une expérimentation numérique, influencée par les textes d’auteurs tels que Julio Cortazar, Georges Perec, B.S. Johnson, An Quin, et créée par les éditions At Play (seed-story.com).
Plusieurs de ses textes ont également été publiés dans les revues Granta, The Stinging Fly, Gorse, The Dublin Review et dans les recueils Best European Fiction 2015 (Dalkey), Best British Short Stories 2014 et 2015 (Salt).
Elle écrit des articles dans The Guardian, le New Statesman et The National, et elle est aussi éditrice littéraire au 3:am Magazine et à Catapult.co.
Elle a créé en 2014, sur twitter, le hashtag #readwomen, que le New York Times a présenté comme « un cri de ralliement destiné à exiger une égalité de traitement pour les femmes écrivaines. »
Également illustratrice, ses travaux ont été publiés dans des journaux tels que The Economist, New York Times, Die Woche et par l’éditeur Penguin Books. Ils ont fait partie d’expositions présentées à la Tate Modern et The Wellcome Collection (Londres).
En 2009, elle a réalisé 14 portraits d’écrivaines et écrivains anglais sur les murs de la mythique librairie parisienne Shakespeare and Company.
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« Il y a ce sentiment dans la lecture que les écrivains vous trompent d’une certaine façon, et que le but de la lecture du livre est de trouver les choses qu’ils ne disent pas au lieu de celles qu’ils disent. Mais l’écriture peut et doit aussi être évaluée au niveau des sons qu’elle produit et des schémas de lecture. Être écrivain est une position très peu digne de confiance — on vous fait confiance, en ce sens que les lecteurs se mettent entre vos mains, mais on est aussi dans la méfiance, parce qu’ils pensent que vous cachez quelque chose. » Joanna Walsh, extrait d’un entretien donné sur le sitefivebooks.com