Kill Jekyll | Corinne Lovera Vitali

CORINNE LOVERA VITALI
Kill Jekyll
176 pages / 17 € / Format 13 x 20 cm / ISBN 979-10-95434-40-5
Paru le 5 mai 2022
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〈 Le livre 〉
Si les liens qui unissent les couples de Kill Jekyll sont extraordinaires, ce n’est pas à cause d’excès sexuels, ou climatiques, c’est parce que ces hommes et ces femmes fouillent leur vie à leur mesure, et que leurs monologues vont bien au-delà de leurs simples récits.
Rien n’est maquillé, rien n’est caché ici. Et personne ne mâche ses mots. L’écriture de Corinne Lovera Vitali rejette beaucoup de nos facilités, en particulier le travestissement historiquement réservé au sexe, à l’intimité, et à la question de la filiation. Ces textes sont crus. Vrais. Drôles aussi, comme la plupart de nos faits et gestes lorsque peurs et désirs sont observés de très près et mis en lumière par la fiction.
Dans ces histoires qui se déroulent comme des scènes de cinéma, on choisit définitivement les femmes des Highlands, Mitchum contre Eastwood, un voyage immobile à Pompéi, ou la compagnie d’un certain chat plutôt que d’un certain ami. On laisse même décider un chien contre la rage humaine. Lui qui aurait pu s’appeler Jekyll vous attrape et ne vous lâche plus. Comme ce livre.
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〈 Lectures de Corinne Lovera Vitali 〉

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〈 À propos 〉
« Quoi de plus difficile que de parler d’amour, de désir, d’évoquer l’intimité qui peut s’épanouir entre deux personnes comme la lassitude et le désamour ?
En sept textes intenses et nerveux, Corinne Lovera Vitali réussit cette prouesse en imposant un style très particulier où un humour parfois très noir met en relief toute l’ambiguïté des rapports humains.
Une autrice à découvrir ! »
Librairie La Manoeuvre Paris
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« D’une histoire à l’autre, l’autrice se glisse dans la peau d’hommes ou de femmes pour parler du désir, du vieillissement, du handicap, d’impuissance, de cinéma, de rêves, sans jamais se départir d’un humour qui fait mouche. Ces textes-là sont des tranches de vie, laissant beaucoup de choses dans les marges, n’explicitant ni l’avant, ni l’après, ni l’à-côté : on suit un personnage, on l’aime malgré ses défauts parce que Corinne Lovera Vitali possède l’art de faire aimer ses personnages, de les rendre attachants, proches de nous, sans renoncer pour autant à une écriture précise et décalé. 
Bref, ce livre-là est un grand coup de cœur. On dit que les gens n’aiment pas lire de nouvelles, je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Essayez, vous verrez. »
Éric Pessan écrivain donc lecteur curieux et fidèle
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« Tout en homophonie, un titre qui claque. Tout comme chacun des sept micro-récits bizarres, qui font éclater les failles et dissonances des couples. Rien ne sert de résumer les « intrigues » : ce sont des expériences existentielles (côté personnages) et scripturales (côté autrice). » → lire l’intégralité de la chronique
Libr-critique
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« Corinne Lovera Vitali écrit des récits très contemporains dans une écriture très élaborée, très riche, souvent recherchée et d’une grande précision. Il est donc très difficile de résumer ces sept textes dans lesquels elle évoque les failles et les ruptures qui rendent très improbables les amours pérennes. Elle sonde ses personnages jusqu’au plus profond de leur cœur et de leur âme, mais elle évoque surtout la part charnelle, animale, reptilienne qui entrave souvent les relations amoureuses. » → lire l’intégralité de la chronique
Denis Billamboz
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Librairie à soi·e Lyon
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« … même si des choses très crues peuvent être dites, on sent comment les sentiments ici doivent êtres manoeuvrés avec beaucoup de délicatesse pour ne pas ajouter à la dureté de leur exposition. Cela donne un ensemble de textes que je vous invite vraiment à découvrir, qui laisse entendre une voix que je ne risque pas d’oublier, loin s’en faut, une voix capable de nous faire entendre ces bruissements, ces tâtonnements, ces effleurements entre les êtres, à travers tout ce qui peut nous séparer mais également tout ce qui peut nous rapprocher… »

Nikola Delescluse Radio Campus Paludes Lille 3 juin 2022
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