Le Plus Vieux Chant du monde | David Agrech

 
DAVID AGRECH
Le Plus Vieux Chant du monde
424 pages / 23 € / Format : 13 x 20 cm / ISBN 979-10-95434-54-2
Paru le 22 août 2024

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〈 Le livre 〉
Comment réussir un cocktail à l’équilibre parfait ? Il faut une pointe fruitée, une touche acidulée et les saveurs conjuguées de deux alcools. Il faut en avoir ingéré des mélanges (trop sans doute), s’être trompé (souvent), avoir des regrets (qui n’en a pas ?) et continuer à espérer (malgré tout). Il faut avoir écouté les histoires des clients qui parlent en buvant et boivent en parlant, avoir noté pour soi la liste des ingrédients (loquaces), avoir été visité par la main heureuse du hasard (un soir).
Le Plus Vieux Chant du monde est l’histoire de ce cocktail.
Adrien Zaposky est un étudiant en droit, plutôt mal parti dans la vie, à qui les bars offriront à la fois une place et une fenêtre sur le monde. Dans ces lieux privilégiés, les clients racontent leurs illusions et leurs désillusions, quand ils racontent on les écoute et, à force de les écouter, on s’échappe.
Le Plus Vieux Chant du monde est une odyssée parfaitement composée, qui entremêle plusieurs récits dans une grande variété de genres.
Elle se déguste d’une traite. Sans modération.
〈 L’auteur 〉
David Agrech, né en 1978, vit non loin de Paris où il est professeur-documentaliste dans un lycée.
En 2010, il publie aux éditions du Masque son premier roman, Deux mille kilomètres avec une balle dans le cœur, qui remporte le Prix du roman d’aventures.
Le Plus Vieux Chant du monde est son deuxième roman.
〈 Premières lignes 〉
« C’est Tony Cardoso qui avait eu l’idée. À l’époque, lui et moi, on triplait notre première année de droit à Assas. Ça veut dire que deux années de suite on s’était trouvés à rempiler au milieu de nouvelles têtes pendant que notre fournée passait en année supérieure. Ce genre de choses vous met une claque. Ce n’est déjà pas facile de revenir une première fois à la case départ en se disant que douze mois de votre vie viennent de s’envoler en fumée, alors je ne vous parle pas de la deuxième. C’est même ça qui nous a rapprochés au début, Tony et moi. On s’est retrouvés comme deux vieux grognards perdus au milieu de nouvelles recrues et qui se seraient tout à coup reconnus. Ça nous a réchauffé le cœur de voir qu’on n’était finalement pas tout seuls. Louper son droit, une fois, puis deux, c’était donc quelque chose qui arrive. La preuve, il y avait celui-là, là-bas, qui était dans la même galère. Naturellement, ça ne pouvait que créer du lien et on a fini la journée dans un café à se remonter mutuellement le moral. Je me souviens qu’on se l’est bien remonté, le moral, ce soir-là. À la faveur de l’enthousiasme des débuts d’années assisté de quelques bières, on y a même cru à nouveau, dur comme fer, qu’on allait le décrocher, notre diplôme, et qu’une fois l’affaire dans le sac on serait des ténors du barreau, comme on dit, et du genre avec de beaux costumes et des clients qu’on voit dans les journaux. En somme on s’y voyait vraiment. Et le fait qu’on ait déjà échoué deux fois la première année, tout à coup c’était plus que du détail. C’est beau la jeunesse. »
〈 À propos 〉
Le Plus Vieux Chant du monde est dans la sélection du prix Brise Lame 2024 de Saint-Malo, crée et remis par l’association LEncre malouine, dont la 6e édition est présidée cette année par Timothée Bongrain, de la librairie Curieuse à Saint-Briac-sur-Mer.
Le prix, annoncé dans le courant (si on ose dire) de l’année 2025, récompense un premier ou un deuxième roman francophone.
Le Plus Vieux Chant du monde est dans la sélection du prix de la Fleur 2024 de la librairie La Fleur qui pousse à l’intérieur à Dijon
« … Et des histoires, il y en a ! Enchâssées les unes dans les autres, mêlées à la vie amoureuse rocambolesque d’Adrien, elles nous offrent un panorama de dizaines de vies, qui mises bout à bout, donnent une véritable odyssée. L’auteur réussit la prouesse d’écrire des personnages d’une imperfection qui les rend vrais, attachants et récrée ici le plus vieux chant du monde, celui de la vie !
On pourrait presque lire toutes ces tranches de vie comme des nouvelles, tellement elles se suffisent à elles-mêmes, mais leur combinaison est encore plus jouissive et offre un roman d’aventures, d’amour et de mystères, un roman drôle et haletant, un roman addictif, comme un cocktail réussi ! »
La Fleur qui pousse à l’intérieur Dijon
« Sélectionné par la librairie dijonnaise La Fleur qui pousse à l’intérieur pour son premier prix de la Fleur, Le plus vieux chant du monde de David Agrech est, pour moi, un livre qui déboule de nulle part ; en effet, si l’auteur m’était jusqu’alors complètement inconnu, je n’avais pas plus entendu parler de la maison qui édite ce dernier, les éditions do. Notez que je n’utilise pas le verbe « débouler » par hasard pour introduire ce roman, tant je suis ressorti de ma lecture complètement échevelé. Et pour la malheureuse victime d’alopécie que je suis, ce n’est quand même pas rien !
Car avec ce plus vieux chant du monde, David Agrech, auteur jusqu’alors complètement inconnu pour moi, donc, mais pourtant diablement talentueux, offre aux lecteurs un récit à la confluence du roman et du recueil de nouvelles, habile mélange des genres où le professeur documentaliste – son passe-temps lorsqu’il n’écrit pas – enchâsse les histoires avec maestria. Tout transpire la virtuosité dans ce bouquin. Les personnages, le décor (qui de mieux qu’un barman pour recueillir des anecdotes truculentes ?) les histoires indépendantes, la manière dont elles s’insèrent dans le récit principal jusqu’à faire corps avec ce dernier, le style, tout à la fois fluide et tempétueux. Bref, tout est absolument remarquable. »
Cédric Moreau senscritique.com
« Les écrivains sont des baromètres. La lumière du ciel se retrouve dans ce qu’ils écrivent, influence la longueur de leurs phrases, la quantité de leurs adjectifs. Il ne saurait, je crois, y avoir de style lumineux sous un ciel brumeux comme il ne peut y avoir d’esprit joyeux dans une nuit perpétuelle… Un seul livre cette semaine, mais quel livre ! Un auteur, un vrai, qui ose. Héritier des plus grands auteurs américains. Un style. Un ton. Un texte décapant et mordant…
Il y a les histoires que l’on vit et celles que l’on écoute un verre à la main, alors asseyez vous au comptoir et passez commande. Au bout de la nuit, Adrien, le barman voit passer les clients autour lui et leur prête son oreille. Des confessions, des récits de vie et l’Amour qui se reflète au fond des verres. Comme ce cocktail sans nom dont il à le secret, vous en garderez longtemps les ingrédients en bouche.
Le plus vieux chant du monde c’est surtout l’acte de naissance d’un grand écrivain: #davidagrech .
Un style à l’ancienne, chaleureux et capiteux. Autant à l’aise dans des scènes intimistes que lorsqu’il vous embarque en pleine zone de guerre ou lors d’une scène de chute libre incroyable.
C’est une histoire; des histoires. Des trajectoires. Des personnages qui se percutent. Extrêmement humains tant par leurs faiblesses que leurs lâchetés. »
Guillaume Le Tirilly Librairie L’aire de Broca Pont-L’Abbé
« Le livre, c’est souvent une histoire de rencontre. On ouvre un carton, on est parfois interpellé par une couverture éclatante ou un titre enchanteur. Ici, c’était les deux à la fois. Grand bien m’en a pris car je venais de dégoter ma révélation de cette rentrée littéraire ! (…) C’est merveilleusement bien construit, atypique et envoûtant. On se laisse entraîner par l’écriture de David Agrech, véritable conteur né. Il nous donne l’illusion de lire plusieurs romans en un seul (…) On y parle d’amour, d’amitiés toxiques, de quête de rédemption ou d’illusions perdues.
Grand coup de cœur pour ce roman d’aventures humaines à savourer sans modération ! Emparez-vous de ce texte, il faut le faire émerger parmi les 459 romans de cette rentrée, il le mérite. »
Ludovic Librairie Le Grenier Dinan
« Quel roman, mais quel roman !!! Sans prendre gare et assez rapidement, je me suis pris d’affection pour Adrien, jeune étudiant en droit un brin looser, avec un bon fond mais idéaliste, naïf et maladroit. Finalement un mec lambda. J’ai lu son histoire, du moins ses années universitaires et j’ai ri. Souvent. Puis je me suis laissé embarqué dans tout un tas d’autres histoires racontées avec style au comptoir d’un bar par tout un tas d’autres personnes venues s’épancher le temps d’une soirée (ou deux ou trois…). Des histoires courtes mais passionnantes. Et sans rien voir venir, il n’est resté que quelques pages… Et désormais c’est terminé et je me retrouve comme une âme en peine… Tellement c’était intelligent et rondement mené. Tellement c’était étonnant et touchant… »
Librairie Les Papiers Bavards Audincourt

Sud Ouest
« Adrien a mal démarré dans sa vie, embarqué dans des escroqueries par son ami Tony Cardoso. Pourtant, une fois, maître barman, il voyage au rythme des rencontres à son comptoir. Histoires enchâssées, genres littéraires entremêlés, Adrien devient un Ulysse aux mille vies et aux mille liqueurs : sèches, confondantes, aventureuses, le lecteur prend le temps de savourer mille histoires. David Agrech manipule l’art de la narration avec brio et embarque les lecteurs dans un voyage lothophage. »
Lucie Arcanger Librairie Les Nouveautés Paris
« Jaime ces vies, ces « trajectoires » qui s’entremêlent nous démontrant ainsi combien nous sommes tous les liés les uns aux autres, même quand cela n’en a pas l’air. J’aime ces personnages vrais, imparfaits mais sincères. Ils nous montrent que nous sommes responsables de nos vies malgré la tentation de vouloir en accuser parfois l’extérieur quand ça ne tourne pas comme on le voulait. »
Mylène Rodriguez Librairie Georges Talence 
« Quelle galerie de personnages ! Des variations sur le thème homérique du retour très originales. Un roman qu’on n’oublie pas. »
marine_s_book
« Et si, finalement, nous n’étions que les spectateurs d’histoires qu’on aime se raconter ? Car, c’est bien connu, on aime se raconter toutes sortes d’histoires, en imaginer les multiples versions, se baigner dans un océan de possibles fait de désir et d’illusion, de beauté et de regrets ? 
Grande joie d’avoir lu ce magnifique roman doux-amer, qui laisse en bouche un profond et agréable sentiment de mélancolie, de ces récits qui s’achève à regret. L’ivresse tranquille des récits émouvants. L’impression qu’un vieil ami m’a raconté une bien belle histoire dans les vapeurs d’alcool le soir. »
Olivier Hervé écrivain
« Roman d’aventure, Le plus vieux chant du monde entre dans cette catégorie mais de manière décalée, loin des canons du genre, et c’est sa grande originalité. Une histoire-cadre, celle du narrateur, dans laquelle sont enchâssées d’étonnantes histoires de baroudeurs d’aujourd’hui qui renouvellent le mythique voyage d’Ulysse. Aspiration à un ailleurs, rêve lancinant d’un retour, amour, souffrance, courage ou lâcheté, sont les composantes subtiles du cocktail que le narrateur, voyageur immobile, et ses clients bavards font savourer au lecteur. Une quintessence d’émotions liée à la parfaite maîtrise du récit car l’auteur est un vrai raconteur d’histoires qui maîtrise en virtuose la mise en abîme, chacun de nous écoutant, racontant ou se racontant des histoires. 400 pages qui se lisent d’une traite ! »
Les Notes coup de cœur C.B et J.G
« Deux étudiants en droit fauchés, un reporter imbu de lui-même, un barman intriguant, autant de personnages que l’on croise dans les bars, hauts lieux de rencontre, dans lesquels on se réinvente, et, il faut le dire, on s’imbibe. Un roman qui ne cesse de nous surprendre au gré des histoires étonnantes de ces personnages tantôt drôles, tantôt touchants. »
Librairie internationale Kléber Strasbourg 
« Un exceptionnel roman d’aventure, drôle, mystérieux, dans le pur esprit des grands écrivains de polar du XXe siècle, avec une structure de récit dans le récit qui nous rappelle pourquoi on lit : parce qu’on aime les histoires, d’amitié, d’amour, de foyer perdu, toutes. »
librairejonas
« C’est l’histoire d’un mauvais départ dans la vie, d’une bouée qui permet de remonter à la surface, d’un espoir d’une vie enfin meilleure… Des histoires comme ça, notre jeune barman en a entendu des dizaines… Mais sa vie à lui est-elle plus enviable ? Plongez dans ce roman enivrant jusqu’à la dernière ligne ! »
François Librairie Livres in room St-Pol-de-Léon 
♥ Aimé par la Librairie La Manœuvre Paris 11e 
« Un roman magnifique, un des grands coups de cœur de cette rentrée ! Ce roman m’a enchanté ! J’ai aimé le style un peu suranné qui parfois fait oublier que l’histoire se passe au XXIe siècle, mais surtout ce roman à  tiroirs est habilement construit, il nous emmène d’histoire en histoire comme de liane en liane et quel cocktail ! ironique, poétique, romantique, cynique… n’en jetez plus ! Bref, j’ai adoré. »
Librairie Encre blanche Pessac
♥ Aimé par la Librairie Le Verre liseur Paris 6e 
♥ Aimé par la Librairie L’Écume des pages Paris 6e 
♥ Aimé par la Librairie Olympique Bordeaux
♥ Aimé par la Librairie Les Temps sauvages Tours
♥ Aimé par la Librairie L’Usage du papier Trouville-sur-mer
« Vraiment ça illumine mes lectures de la rentrée ! C’est drôle c’est fin c’est un page turner de dingue… »

Librairie Le Rideau rouge Paris 18e
♥ Coup de cœur pour « ce roman subrepticement noir, d’une belle facture classique et pourtant si atypique » de la Librairie Sur les lieux du crime Bourg-sur-Gironde
♥ Aimé par la Librairie Nordest Paris 19e 
« Au coeur de ce roman envoûtant, des voix qui nous bercent d’illusion en désillusion, jusqu’au basculement… »
Librairie Compagnie Paris 6e 
« Et nous voilà partis, grâce à l’excellent talent narratif de David Agrech, à s’attacher aux mille et une histoires de ses personnages, qui nous bouleversent, nous amusent, nous intriguent, nous ravissent. »
Librairie Lettre et Merveilles Pontoise 
« Quel bonheur. Belle écriture, subtil enchaînement des histoires. Questionnement aussi sur la nature humaine. J’ai lu ça comme un polar. Tenue en haleine jusqu’à la fin. Bravo pour ce choix et merci de l’avoir partagé. Juste avant j’ai lu Le barman du Ritz. Du coup j’ai fait le plein de cocktails cet été. »
MHC lectrice et néanmoins amie