Sarah Rose Etter est née en 1983 et a grandi en Pennsylvannie. Elle vit à Philadelphie, dans le sud de la ville. Elle aime T.S. Eliot et déteste les virgules.
Ses textes sont parus dans des revues aux titres aussi énigmatiques que The Black Warrior Review, The Collagist ou Pear Noir ! Certains ont été joués à Londres par une compagnie de théâtre au nom aussi énigmatique que the Liars’ League.
Hommes sous verren’est que son premier livre, publié aux États-Unis en 2011 par Caketrain Journal & Press, après avoir remporté l’année précédente la compétition annuelle qu’organise cette revue, également maison d’édition, installée à Pittsburgh.
« Je pense que la seule façon d’amener le lecteur à éprouver quelque chose est de créer un espace nouveau où il pourra l’éprouver. Toutes les histoires à propos de « ma mère est morte et elle m’a laissée cette recette de spaghetti et quand je fais des spaghetti, ça me fait pleurer » — toutes ont été déjà écrites, et bien écrites, par des gens formidables.
J’essaie de créer un monde à l’intérieur de chaque histoire, où se passent des choses étranges mais qui toutes procurent une réelle émotion. En général, je suis inspirée par quelque chose que je ressens intensément et j’essaie de créer des histoires qui vont procurer une sensation identique aux lecteurs, mais à partir d’une suite différente d’évènements. Je pense beaucoup de manière visuelle, picturale. J’aimerais que le moment le plus intense de chacune de ces histoires, s’il était peint, compose une peinture comme personne n’en a encore jamais vue. »
Extrait d’un entretien avec Sarah Rose Etter (traduction éditions do).